Mycoplasme

Certains mycoplasmes sons responsables d’infections sexuellement transmissibles. Ils sont moins connus du grand public. En effet, contrairement aux autres infections du genre, celle-ci ne toucherait que quelques milliers de personnes par an en France.

Mais comment se transmet la maladie ? Quels en sont les symptômes et comment la traiter ? Réponses dans cet article.

Qu’est-ce que le mycoplasme ?

Les mycoplasmes sont des bactéries que l’on trouve aussi bien chez l’Homme que chez les animaux et les végétaux. Elles peuvent se développer dans diverses parties du corps, notamment dans les voies pulmonaires et l’appareil génital.

Le diagnostique du mycoplasme ne peut être posé que grâce à un prélèvement des urines, vaginal, pharyngé ou anal. La prise de sang n’a pas d’intérêt dans le dépistage. Les symptômes du mycoplasme apparaissent dès lors que les bactéries prolifèrent abondamment dans l’organisme. Responsables d’un dérèglement de la flore génitale, elles provoquent alors des troubles spécifiques.

 

Les symptômes du mycoplasme chez l’homme sont variés. La maladie se manifeste le plus souvent par une urétrite, autrement dit une infection de l’urètre. Elle s’accompagne généralement de sensations de brûlures au niveau de la verge, pendant la miction ainsi qu’au repos. Il n’est pas rare que l’homme atteint du mycoplasme souffre d’écoulement matinaux au niveau du pénis, plus ou moins purulents.

Les personnes immunodéprimées ou souffrant d’autres IST sont davantage sujettes aux complications. Dans les cas les plus graves, une épididymite, une inflammation de l’épididyme peut se déclarer, le canal situé en haut des testicules. Des  œdèmes et des douleurs peuvent ainsi survenir au niveau des testicules. Parfois, le mycoplasme, lorsqu’il devient sévère, provoque une arthrite réactionnelle.

 

Comment se manifeste le mycoplasme chez la femme ?

Chez la femme, les symptômes du mycoplasme se traduisent par des cystites ou envie d’uriner très régulières accompagnées de brûlures et de douleurs lors de la miction. Des écoulements vaginaux sont également fréquents en plus de douleurs au niveau du vagin. Celles-ci surviennent pendant et en dehors des rapports sexuels.

Un certain nombre de femmes atteintes du mycoplasmes se plaignent aussi de saignements vaginaux abondants, notamment entre les règles, après les rapports sexuels ou après la ménopause. Les formes graves du mycoplasmes chez la femme peuvent entraîner une stérilité tubaire, les trompes de Fallope peuvent ainsi être obstruées rendant impossible le début de grossesse. Pour l’homme comme pour la femme, il est important de consulter son médecin dès l’apparition des premiers signes afin d’éviter le développement de forme grave.

Puis-je transmettre le mycoplasme ?

Le type de mycoplasme responsables des infections génitales regroupe les bactéries Mycoplasma hominis (Mh), Mycoplasma genitallium (Mg) et Ureaplasma urealitycum (Uu). De nos jours, la médecine considère surtout Mycoplasma genitalium comme appartenant à la famille des infections sexuellement transmissibles (IST).

Le mycoplasme se transmet dès lors qu’il y a un contact direct avec les cellules infectées. Cela se produit notamment lors des rapports sexuels, y compris au cours de rapports bucco-génitaux. Les bactéries du mycoplasme ont la particularité de se développer dans les voies urogénitales, et plus spécifiquement à l’intérieur de la muqueuse.

Comme d’autres IST, la transmission du mycoplasme peut également se faire entre la mère et l’enfant. La mère peut ainsi transmettre la maladie au cours de la grossesse ou bien au moment de l’accouchement. D’autres types de mycoplasmes sont présents naturellement dans les voies génitales, sans forcément y avoir été amenée via une IST.

 

Quels sont les traitements possibles d’un mycoplasme ?

Le traitement du mycoplasme n’est possible que pour les personnes ayant développé des symptômes de la maladie. Quand le diagnostic du mycoplasme est posé, le médecin prescrit un traitement à la personne infectée. Il s’agit d’antibiotiques à prendre par voie orale et sur une durée de sept jours. Pour la réussite du traitement, il est important que le partenaire de la personne traitée suive également un traitement même s’il est asymptomatique. À ce jour, aucun vaccin n’est encore disponible pour prévenir de l’infection au mycoplasme.

 

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