Traitement Bio de Leishmaniose Cutanée.
Traitement Bio de Leishmaniose Cutanée.
Définition
La leishmaniose cutanée est la forme la plus commune de leishmaniose. C’est une infection cutanée provoquée par un parasite unicellulaire qui est transmis par des piqures de phlébotome. La leishmaniose cutanée est une maladie causée par un parasite, dont les diverses manifestations cliniques sont dépendantes de l’espèce de leishmanie et de la réponse immunitaire de l’hôte. La transmission survient par piqûre d’un moucheron appelé phlébotome. La leishmaniose doit faire partie du diagnostic différentiel des lésions cutanées persistantes au retour de voyage dans une zone d’endémie. Il s’agit le plus souvent d’ulcères uniques ou multiples prédominant sur les parties découvertes du corps. Le diagnostic est posé par visualisation du parasite à la microscopie sur un prélèvement de la lésion ou par PCR, cette dernière permettant également l’identification de l’espèce. Le traitement dépend de la présentation clinique, de l’espèce de leishmanie et des comorbidités du patient.
Quelles sont les causes d’une leishmaniose cutanée ?
La leishmaniose est causée par des protozoaires hémoflagellés, Leishmania spp., dont les formes amastigotes intracellulaires se retrouvent chez l’humain et les promastigotes libres chez le vecteur.1
La présentation clinique dépend d’une part de l’action pathogène du parasite selon l’espèce de leishmanie, et d’autre part de la réaction immunitaire de l’hôte. On distingue la leishmaniose cutanée, muco-cutanée et viscérale, aussi appelée kala-azar. Elle est présente dans 88 pays avec une incidence annuelle estimée à 2 millions de cas, dont 1,5 million de formes cutanées.1 Cet article se focalise sur la leishmaniose cutanée de l’Ancien Monde (LCAM), c’est-à-dire d’Asie, d’Afrique ou d’Europe. La Leishmaniose Cutanée Ancien Monde est une pathologie d’importation de plus en plus fréquente au vu de l’augmentation globale de l’incidence de la maladie (facteurs socio-économiques, malnutrition, mouvements de population, changements environnementaux et climatiques) et de la mobilité accrue des voyageurs. Traitement par les plantes.
- La leishmaniose est due à un protozoaire du genre Leishmania, transmis par la piqûre d’un phlébotome infecté.
- La maladie, qui touche des populations parmi les plus pauvres du monde, est associée à la malnutrition, aux déplacements de population, à l’insalubrité des logements, un système immunitaire affaibli et au manque de ressources financières.
- Il existe un lien entre la leishmaniose et certains changements environnementaux, comme la déforestation, la construction de barrages, les systèmes d’irrigation et l’urbanisation.
- On estime que 700 000 à 1 million de nouveaux cas se déclarent chaque année.
- L’infestation par les parasites Leishmania n’évolue jusqu’au stade de la maladie que chez une faible proportion de sujets infectés.
Mode de transmission
Les parasites Leishmania se transmettent par la piqûre de phlébotomes femelles infectées, qui se nourrissent de sang pour produire des œufs. L’épidémiologie de la leishmaniose dépend des caractéristiques de l’espèce parasitaire et de l’espèce de phlébotome, des particularités écologiques locales des sites de transmission, de l’exposition actuelle et passée de la population humaine au parasite et des comportements humains. On a établi que 70 espèces animales, dont l’être humain, sont des réservoirs naturels des parasites Leishmania.
La pauvreté accroît le risque de leishmaniose. L’insalubrité des logements et l’insuffisance de l’assainissement domestique (par exemple, absence de système de gestion des déchets, égouts à ciel ouvert) peuvent favoriser le développement des sites de reproduction et de repos des phlébotomes et augmenter les contacts de ces derniers avec l’homme. Les phlébotomes sont attirés par les repas de sang potentiels que leur offrent les logements surpeuplés. Certains comportements humains, notamment le fait de dormir dehors ou à même le sol, sont également susceptibles d’accroître le risque. Voudriez-vous soigner la Leishmaniose naturellement ? Prière de cliquer sur : Traitement
Le diagnostic de leishmaniose viscérale est posé sur la base d’un examen clinique associé à des tests parasitologiques ou sérologiques (tests diagnostiques rapides notamment). Pour les formes cutanées et cutanéomuqueuse de la maladie, les tests sérologiques sont d’un intérêt limité et le diagnostic repose sur l’observation des manifestations cliniques et la confirmation par des tests parasitologiques.
Le traitement de la leishmaniose dépend de plusieurs facteurs, parmi lesquels la forme de la maladie, les affections concomitantes, l’espèce parasitaire et la situation géographique. La leishmaniose est une maladie qui peut être traitée et guérie, mais qui requiert un système immunitaire compétent car les médicaments n’éliminent pas entièrement le parasite de l’organisme, ce qui induit un risque de rechute en cas d’immunosuppression. Un traitement complet doit être administré rapidement à tous les patients chez lesquels une leishmaniose viscérale a été diagnostiquée.
Prévention et lutte contre la leishmaniose.
Pour prévenir et combattre la leishmaniose, diverses stratégies d’intervention doivent être mises en œuvre simultanément, car la transmission s’inscrit dans un système biologique complexe mettant en jeu à la fois l’hôte humain, le réservoir animal, le parasite et le phlébotome vecteur. Les principales stratégies de prévention sont les suivantes :
- Un diagnostic précoce et un traitement rapide et efficace permettent de réduire la prévalence de la maladie, de prévenir les situations de handicap et les décès, de faire reculer la transmission et de surveiller la charge de morbidité et la propagation de la maladie. Il existe actuellement des médicaments très efficaces et sûrs contre la leishmaniose, en particulier contre sa forme viscérale, mais leur emploi peut s’avérer difficile. L’accès aux médicaments s’est sensiblement amélioré grâce au système de prix négociés de l’OMS et à un programme de dons de médicaments coordonné par l’OMS.
- La lutte antivectorielle permet d’atténuer ou d’interrompre la transmission de la maladie en réduisant le nombre de phlébotomes. Parmi les méthodes utilisées figurent la pulvérisation d’insecticides, l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticides, la gestion de l’environnement et la protection individuelle.
- Une surveillance efficace de la maladie est importante pour assurer un suivi et une intervention rapides en cas d’épidémies ou en présence de taux élevés de létalité sous traitement.
- La lutte contre les réservoirs animaux est complexe est doit être adaptée à la situation locale.
- Mobilisation sociale et renforcement des partenariats : les activités de mobilisation et d’éducation des communautés, visant à modifier les comportements au moyen d’interventions efficaces, doivent toujours être adaptées à la situation locale. L’établissement de partenariats et la collaboration avec diverses parties prenantes, ainsi qu’avec d’autres programmes de lutte contre les maladies à transmission vectorielle, revêtent une importance essentielle.
Action du centre Afrique Santé BIO
En vue de lutter contre la leishmaniose, l’ONG Afrique Santé Bio :
- apporte un appui financier et technique aux programmes nationaux de lutte contre la leishmaniose pour les aider à formuler des lignes directrices actualisées et à élaborer des plans de lutte contre la maladie, reposant notamment sur des systèmes de surveillance durables et efficaces et des systèmes de préparation et de riposte aux épidémies ;
- surveille les tendances épidémiologiques et évalue l’impact des activités de lutte, ce qui permet d’appuyer les efforts de plaidoyer et de sensibilisation à la charge mondiale de la leishmaniose et de promouvoir un accès équitable aux services de santé ;
- élabore des politiques, des stratégies et des normes fondées sur des données factuelles pour la prévention et la lutte contre la leishmaniose, et surveille leur mise en œuvre ;
- renforce la collaboration et la coordination entre les partenaires et les autres parties prenantes ;
- encourage la recherche et l’adoption de produits efficaces de lutte contre la leishmaniose, y compris des médicaments sûrs, efficaces et abordables, des outils de diagnostic et des vaccins ;
- soutient les programmes nationaux de lutte contre la maladie pour garantir l’accès à des médicaments de qualité avérée..
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